Phaella, à choeur joie.
Depuis bientôt dix ans, le groupe de gospel Phaella s’en donne à choeur joie. Fort de ses cinquante choristes passionnés, il transmettra une nouvelle fois son
enthousiasme à l’occasion d’un grand concert de rythm and blues, de soul, de negro spirituals et de jazz, le 29 mai au Théâtre de l’Hôtel de Ville. Les choriste de Phaella on un seul leitmotiv : le plaisir. Celui de chanter, certes, mais aussi celui de se retrouver. « Parfois, en période de répétition intensive, il nous arrive de nous réunir quatre fois par semaine pour chanter ; toujours avec la même joie et le même entrain, se réjouit Emmanuelle Bazire, chef de choeur depuis six ans. Cette bonne ambiance est très précieuse. Nous la cultivons en organisant diverses sortie. »
Nul doute que cette connivence est essentielle pour transmettre au public la ferveur inhérente au gospel. Chaque année, Phaella fait partager sa passion à l’occasion d’une dizaine de représentations (concerts et animations de mariages confondus). Chaque mardi soir, pendant deux heures et demie, les cinquante choristes répètent leurs chants par pupitres avant de se retrouver pour les interpréter tous ensemble aux côtés de Job, pianiste et arrangeur. « Peu de choristes savent déchiffrer. Seuls les chefs de pupitre travaillent à partir de partitions ou de bandes-son, précise Emmanuelle Bazire. Le gospel se transmettant beaucoup à l’oral, nous avons une grande liberté d’interprétation et d’improvisation, contrairement à la musique classique, beaucoup plus rigide. C’est très exaltant ! »
Des chants mythiques Le 29 mai prochain, Emmanuelle et Job, chevilles ouvrières de la chorale Phaella, seront aux avant- postes. Le rythme dans la peau, les choristes mettront leur voix et leur énergie au service du gospel. Outre le pianiste, des musiciens permettront au public de découvrir les multiples facette du gospel : negro spirituals, jazz, soul, rythm and blues, etc. Par ailleurs n’oublions pas que le gospel, qui prône la paix, l’amour et la tolérance, comprend aussi une
dimension spirituelle que chacun appréciera à sa façon. Pour le plus grand bonheur du public, les chants mythiques, tels Happy day, When the saints, Alleluia ou
Amazing grace feront également partie du répertoire. Nul doute qu’au sortir du concert, le public sera conquis et les nouvelles vocations nombreuses. Outre la
joie de vivre, les nouvelles recrues devront tout de même passer une petite audition, afin de s’assurer qu’elles chantent juste et en rythme ! Une précaution qui permet à la chorale Phaella de proposer des concerts de grande qualité, chargés d’émotion.
Laurence Périn