La vie de chorales

Chez Phaella, l’union fait la force

Chez Phaella, l’union fait la force
A cause du départ soudain du chef et du pianiste, l’ensemble vocal havrais « Phaella » a failli ne pas venir aux Choralies. Pour resserrer les liens et apprendre à se connaître les vingt membres ont eu l’idée de partager logis et repas pendant la durée du festival de chant de Vaison-la-Romaine. Convivialité et partage des tâches ménagères pour la chorale Phaella qui a trouvé refuge dans une villa de la campagne voconce. Les sacs de couchage des enfants sèchent sur le balcon qui domine une pinède. Hier, l’orage a rapatrié les gamins qui avaient élu domicile dans les tentes plantées dans le jardin d’une immense maison de la campagne vaisonnaise. Ils sont vingt à se partager les lieux pour deux semaines. Thierry Vincent qui assure la fonction de vice-président, joue les interprètes pour l’ensemble vocal « Phaella » venu du Havre en Normandie. « Après le départ soudain du chef chorale et du pianiste il y a trois semaines, nous avons eu l’idée de prendre une grande location en commun. Le but était de nous mieux connaître et de forger le le groupe qui a failli exploser. Heureusement qu’Emmanuelle Panchout a pris la direction du groupe. Nous avons trouvé une pianiste seulement le lundi après-midi, alors qu’on se produisait sur scène le lendemain. C’est notre  » Mireille  » à nous », commente-t-il en évoquant la célèbre dame qui avait fondé en son temps le « Petit Conservatoire ».
Depuis leur prestation au Centre culturel de Vaison, mardi dernier en ouverture du festival de la cité voconce, l’ensemble est presque en vacances : « Le matin nous allons suivre différents ateliers où noussommes inscrits, puis nous nous retrouvons ici pour le déjeuner en commun. Après, selon l’inspiration
pétanque, piscine. Au moins l’eau est plus chaude que dans la Manche ». Les Choralies s’achevant mardi soir, les Normands finiront la quinzaine sur les coteaux du Mont-Ventoux dont ils apprécient le vin. Personne ne dit si c’est le rosé qui fait chanter et répéter la chorale sur le balcon avec comme musiciennes
provençales patentée, les cigales… Toujours est-il que la convivialité et la bonne humeur règnent ça et là. Hier soir ils ont décidé de descendre en ville, s’installer à une terrasse de café et pousser la chansonnette. Moment festif, les enfants apporteront également leur voix. Il est vrai que depuis qu’ils entendent répéter leurs parents, les gosses connaissent les textes par cœur/ Ils débutent ainsi dans ces célèbres Choralies, festival dédié au chant auquel « Phaella » participe pour la
première fois.